…Mauvaise Graine est un projet mené par une révolte qui impose un regard neuf sur l’état de la condition humaine. D’une violence radicale tant dans ses propos que dans son aspect graphique, cette histoire est à l’image de nos sociétés contemporaines.

 

Le genre abordé dont les codes sont détournés bien que respectés est le film de gangsters.

 

Un constat d’urgence pour lever le voile sur la dualité qui amène l’homme a commettre des atrocités qui le dépasse et l’enfonce de plus en plus vers les abîmes de sa folie.

 

Le véritable genre de ce film est la tragédie. Une descente aux enfers viscérale et qui va jusqu’au bout des choses : Lyrique, violent mais jamais gratuit, musical, cru…  Répondant aux attentes du public, c’est un film dans lequel une majeure partie des français se retrouveront.

 

Tout simplement.

 

L’idée est la fracture, une bipolarité : notamment illustrée par l’idée de séparer le film en deux partie, la première : le jour, la deuxième : la nuit… comme pour montrer l’aspect de dualité qui subsiste au cours du film, le jour et la nuit, le bien et le mal… l’homme et la femme… la violence et l’amour…

 

Afin d’exprimer des concepts universaux mais bien réels et concrètement ancré dans le quotidien de la population française mais pas seulement :

 

Le malaise de la jeunesse manipulée, une romance entre deux êtres que le conditionnement de la violence urbaine oppose et enfin la maltraitance des femmes par le proxénétisme.

 

Romance bafouée, voilà le vrai fond de la problématique de notre héros au centre du film ! Un truand qui vit une passion avec une femme qui ne connaît rien de son milieu. Où notre héros fera son maximum pour préserver la sécurité de sa femme du danger dans lequel il s’est imbriqué.

 

Je veux raconter une histoire d’amour impossible pour faire réagir le spectateur sur nos conditionnements inconscients...